
L’évocation des arômes.
Ananas, noix de coco, noix, noisette, pastèque, figue, abricot, orange, pruneau, poire, coing, muscat, ginseng, miel d’acacia, de bruyère, fougère, herbe fraîche, sucre blanc, sucre roux, caramel, cannelle, rose, lys, muguet, « fleurs blanches », fleurs fânées, menthol, camphre, noix de muscade, bois, vieux bois, bois brûlé, bois mouillé, terre, terre humide, terre brûlée, légumes verts, petits pois, café vert, épinard, romaine, etc…
Vous reconnaissez sans doute parmi ces références certains parfums rencontrés lors de vos dégustations de thés. Comme le vin, davantage, dit-on, le thé décline des parfums naturels à l’infini. Miracle de la Création que cette plante caméléon qui évoque tant de merveilles de la nature. Miracle d’une infusion réussie qui mettra en valeur ces richesses, mystère de la suivante qui se fermera aux sens, défiant toute logique alors que la préparation n’a pas varié.
Insondable secret porté par la seconde tasse à sentir qui développe avec plus de précision que la première les arômes de la même infusion d’un bleu-vert.
Au-delà des gestes et des mots, le thé rappelle parfois au dégustateur ses pouvoirs et entrouvre la porte de ses secrets.