17 avril 2006
La passion du thé se mérite. Elle se fait courtiser comme une jolie femme, ne dévoilant ses attraits qu'au fil du temps. On commence par les maisons de thés destinées au grand public. On découvre un univers richement paré, des ustensiles aux vertus hautement décoratives, des théières de touts formes et couleurs, un univers de luxe à l'occidentale. On renoue aux joies du colonialisme passé, gloire d'une Europe passée qui croyait en sa toute puissance. Puis avec le temps, on découvre, on approche la vérité, celle qui revient aux sources de l'Orient, à la beauté simple, au temps que l'on accorde au breuvage et non plus à son apparat. On apprend la nudité du dégustateur face à son infusion, le retour vers soi.
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