
La jeunesse n’est pas éternelle.
L’année 2006 nous a ouvert les yeux sur la raréfaction des Pu Er anciens et nous a permis de découvrir sinon d’apprécier les jeunes Pu Er que nous ne connaissions pas jusqu’alors.
L’aventure du thé prenait alors un tournant inattendu en nous invitant à ouvrir notre goût à de nouvelles références.
Souvenez-vous qu’il y a encore peu de temps, les galettes n°10, 30 ou 31 vous paraissaient jeunes…
Nous avons tous fait notre deuil de l’état de grâce que nous vivions depuis des années en dégustant des références des années 70 ou 80 au quotidien.
Aujourd’hui, il faut composer avec l’évanescence des millésimes 2005, 2006 et même 2007, savoir apprécier leur fruité, leur délicatesse. Mais comme l’écrivait Christophe :
« Il n'y a rien à faire le Pu-erh c'est quand même meilleur avec 20 ans derrière le collet »
Certes, mais faute de « plan B », il va falloir faire avec et pour toujours.
Mais à peine digérée, cette révolution fait déjà place à une nouvelle : nos jeunes thés mutent après un an ou deux.
L’année 2006 nous a ouvert les yeux sur la raréfaction des Pu Er anciens et nous a permis de découvrir sinon d’apprécier les jeunes Pu Er que nous ne connaissions pas jusqu’alors.
L’aventure du thé prenait alors un tournant inattendu en nous invitant à ouvrir notre goût à de nouvelles références.
Souvenez-vous qu’il y a encore peu de temps, les galettes n°10, 30 ou 31 vous paraissaient jeunes…
Nous avons tous fait notre deuil de l’état de grâce que nous vivions depuis des années en dégustant des références des années 70 ou 80 au quotidien.
Aujourd’hui, il faut composer avec l’évanescence des millésimes 2005, 2006 et même 2007, savoir apprécier leur fruité, leur délicatesse. Mais comme l’écrivait Christophe :
« Il n'y a rien à faire le Pu-erh c'est quand même meilleur avec 20 ans derrière le collet »
Certes, mais faute de « plan B », il va falloir faire avec et pour toujours.
Mais à peine digérée, cette révolution fait déjà place à une nouvelle : nos jeunes thés mutent après un an ou deux.
Ils se transforment et entrent dans une phase plus ingrate et semblent nous donner rendez-vous dans quelques années pour l’inauguration de leurs arômes camphrés et boisés.
Alors que l’on nous disait que Pu Er était long à évoluer, notamment hors d’Asie, nous sommes cueillis à froid, condamnés à gérer nos stocks avec un soin métronomique.
Regoûtez comme je viens de le faire la briquette Mengku Lao Ban Zhang 2006 de 90 grammes et vous constaterez qu’elle a atteint la deuxième phase de sa continuelle mutation, perdant de sa fraîcheur, de son fruité et commençant à développer une saveurs boisée et médicinale.
Le temps n’a pas de temps à nous céder et poursuit sa route du thé sans se préoccuper de nos envies du moment et de nos attentes.
Mais l’aventure sera passionnante...
Alors que l’on nous disait que Pu Er était long à évoluer, notamment hors d’Asie, nous sommes cueillis à froid, condamnés à gérer nos stocks avec un soin métronomique.
Regoûtez comme je viens de le faire la briquette Mengku Lao Ban Zhang 2006 de 90 grammes et vous constaterez qu’elle a atteint la deuxième phase de sa continuelle mutation, perdant de sa fraîcheur, de son fruité et commençant à développer une saveurs boisée et médicinale.
Le temps n’a pas de temps à nous céder et poursuit sa route du thé sans se préoccuper de nos envies du moment et de nos attentes.
Mais l’aventure sera passionnante...