Nous avons tous en tête l’effort qu’il faut réaliser pour conclure qu’un jeune Pu Er cru est ou non prometteur.
Effort souvent vain puisque nous n’avons pas toujours l’expérience et le discernement pour réaliser si le produit que nous avons en main est ou non réellement de qualité.
Nous nous réfugions, probablement à raison, derrière une règle simple : si c’est bon jeune, ça devrait au moins le rester, si ce n’est progresser.
Partant de ce postulat, nous pouvons passer à côté de jolis thés ingrats dans leur jeunesse mais plein d’avenir.
C’est la vie…
Pour ce qui est des cuits, l’équation est en théorie plus simple : ce n’est pas destiné à évoluer énormément donc, il ne faut pas miser sur l’avenir pour améliorer une situation décevante.
J’observe que les mauvais cuits ont dès les premières infusions un goût rance. Pour comprendre ce que je dis, vous prenez le très sympathique et gourmand cube 1987 de la M3T, vous le faites infuser une ou deux fois et vous le laissez dans la théière pendant 3 jours. Vous allez tout de suite comprendre. C’est à ça que ressemble un mauvais cuit. Il y a aussi parmi les mauvais cuits, ceux qui ne modifient l’eau qu’en apparence.
C’est coloré et cela n’a pratiquement aucun goût.
Bref, ça ressemble à du rendement intensif.
Maintenant, on peut se demander s’il est facile de distinguer un vieux cru d’un cuit. Pas si évident.
Demandez-vous par exemple quelles références de la M3T sont cuites. Il se peut que l’on se fasse des idées fausses, d’autant que notre fournisseur préféré est peu disert sur le sujet.
Effort souvent vain puisque nous n’avons pas toujours l’expérience et le discernement pour réaliser si le produit que nous avons en main est ou non réellement de qualité.
Nous nous réfugions, probablement à raison, derrière une règle simple : si c’est bon jeune, ça devrait au moins le rester, si ce n’est progresser.
Partant de ce postulat, nous pouvons passer à côté de jolis thés ingrats dans leur jeunesse mais plein d’avenir.
C’est la vie…
Pour ce qui est des cuits, l’équation est en théorie plus simple : ce n’est pas destiné à évoluer énormément donc, il ne faut pas miser sur l’avenir pour améliorer une situation décevante.
J’observe que les mauvais cuits ont dès les premières infusions un goût rance. Pour comprendre ce que je dis, vous prenez le très sympathique et gourmand cube 1987 de la M3T, vous le faites infuser une ou deux fois et vous le laissez dans la théière pendant 3 jours. Vous allez tout de suite comprendre. C’est à ça que ressemble un mauvais cuit. Il y a aussi parmi les mauvais cuits, ceux qui ne modifient l’eau qu’en apparence.
C’est coloré et cela n’a pratiquement aucun goût.
Bref, ça ressemble à du rendement intensif.
Maintenant, on peut se demander s’il est facile de distinguer un vieux cru d’un cuit. Pas si évident.
Demandez-vous par exemple quelles références de la M3T sont cuites. Il se peut que l’on se fasse des idées fausses, d’autant que notre fournisseur préféré est peu disert sur le sujet.
6 commentaires:
Pour le côté rance, je n'ai jamais vécu ça d'autant plus que j'ai très peu de réfs de cuits en stocks. Je ne pense pas laisser tremper des feuilles de thés dans une Yixing pendant 3 jours histoire que ça sente le vin jaune. Idéal pour flinguer ta théière et je suis sûr que ça marche avec du Pu Erh cru. En fait je soupçonne la fourberie de ta part pour pousser des amateurs à la tentative... Vicieux !
Autre point : d'accord avec toi sur le fait qu'un mauvais jeune (pas de goût ou mauvais goût) ne s'améliorera pas avec le temps, mais je me fais la réflexion suivante : Nous n'étions pas là pour goûter les galettes qui nous plaisent aujourd'hui lors de leur naissance ! Nous aimons la 87/10 ? Je suis sûr que c'était imbuvable il y a 20 ans ! Je dirai même plus : à mon avis la presque totalité des vieilles galettes vendues sur la carte n°1 présentaient des défauts terribles à leur naissance, défauts qui leur donnent du caractère à présent. Tu te souviens mon cher Raphaël de la galette 1972 figurant sur la carte n°2 ? Je doute fort qu'il ait été un jour raide ! Elle devait sans doute ressembler aux galettes de prestige de maintenant. Enfin c'est une hypothèse et comme tu le dis toi-même "notre fournisseur préféré est peu dissert sur le sujet".
Il y a tout de même quelque chose que je ne comprends pas, comment se fait-il que je n'ai jamais eu accès à cette fameuse carte secrète de la M3T ?... Faut-il être membre d'un club ou être franc-mac ou adorateur du lotus bleu ou simplement avoir dîné aux chandelles avec la Miss ?!
Est-ce que tu as déjà demandé s'il y avait autre chose "hors carte" ?
Je n'ai jamais dégusté sur place les thés de cette "carte" mais j'en ai acheté par 10g. D'ailleurs, si tu te souviens, je t'avais encouragé lors d'un échange de mails, à acquérir un échantillon d'un galette hors catégorie pour ton érudition...
Ah oui exact. Je demanderai alors à Gilles de me montrer cette carte aux trésors la prochaine fois que je mettrai les pieds à la M3T.
ça tient plus de la polycopié que de la carte... Tu verras bien.
Ah la galette 72...
Je l'avais surnommée "Houdini" tant elle disparaissait en bouche comme par magie. Un grand moment.
Mais comme l'a pressenti Philippe, ce thé et les cartes 2 et 3 ne sont pas pour tous les clients. Il ne suffit d'ailleurs pas de sortir sa carte Gold pour y accéder. Le petit scarabée doit apprivoiser le Maître, faire oublier sa misérable condition et espérer l'impensable des années durant. Beaucoup ont tenté l'aventure, très peu ont été exhaussés. Et si tu me permets un avis amical Philippe: laisse tomber. La croix est lourde et les stations nombreuses.
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