
Bis repetita placent…
Voilà, la récolte d’automne de Pu Er du Mengku est emballée, importée, étiquetée, référencée, en un mot disponible.
Il y a notamment ce vrac 31 à pas cher, 15 euros les 75g.
C’est souple, bon, fruité, typé Mengku, gras ce qu’il faut. Un peu plus fin que la galette du début 2008 du même terroir.
Bref, que du bonheur. Un produit très bien placé, très agréable à déguster, qui tient bien les infusions, avec tout le raffinement et l’absence d’agressivité souhaités.
Il y a aussi une nouvelle galette Mengku.
Et après… ?
Bah, c’est du Pu Er frais, quoi.
Et on a beau se tortiller les fesses sur sa chaise, difficile d’y voir autre chose que ce que l’on déjà vu l’an passé.
C’est bien là le problème, Les années passent, les jeunes Pu Er se succèdent sur la carte et on finit pas se lasser de ce film.
« C’est toujours le même film qui passe » disait la chanson.
Alors, dans 10, 15 ans les différences se feront sans doute apprécier. Mais en attendant… on s’ennuie un peu.
On immobilise de la place chez soi, des sommes non négligeables pour stocker du Pu Er frais et tout se ressemble.
Heureusement qu’il y a les wulong pour donner un peu de couleurs au tableau parce que les années à venir risquent d’être un peu longues.