22 février 2009






















Monstres sacrés volume 2

S'il ne devait rester qu'un Pu Er dans ma collection, ce serait certainement la galette n°13 de 1984.

Je l'ai réellement découverte assez tardivement, il y a 3 ans.

J'ai pu en acquérir 2 par chance alors qu'elle sortait de la carte.

Longtemps vantée par l'ami Gilles, elle a mis du temps à se présenter à moi.

Il faut avoir essayé au moins une fois ce velouté, cette mâche onctueuse si souple.

Le caractère est très homogène avec une pointe de verdeur qui pourrait rappeler le carré de 1980 avec davantage de classe, un geste plus noble.

Ce thé est l'expression de l'harmonie, tout est parfaitement orchestré, si bien qu'il est bien difficile de décrire un tel équilibre. La longueur en bouche est exemplaire, sans brutalité, comme le souvenir encore frais d'un baiser tendre.

Tout s'impose au dégustateur qui subit le délice sans pouvoir intervenir, comme une onde de plaisir qui laisse sans volonté ou désir d'agir.

La bouche est fraîche, mentholée, la noix et la chataîgne ne sont pas loin.

La liqueur est expressive, dense mais jamais lourde.
Comme une grande Dame que rien ne saurait perturber.

L'ultime marche avant le royaume des seigneurs ?





16 commentaires:

Anonyme a dit…

One of the best, if not the best!

Michael DÜRNHOLZ a dit…

J'ai. Sublime et introuvable.

Raphael a dit…

Messieurs,

Vous n'êtiez pas loin ;o)

La grande Dame, incontestablement.

Combien en avez-vous ?

Anonyme a dit…

Moi, 3 galettes, ou mieux 2galettes entières et 3/4 d'une autre entamée. En total, 923 grammes (elles ne sont pas très lourdes, malheureusement...). C'est toujours trop peu pour un thé comme celui-ci... Je le bois en genou pour en tirer tout le gout...

Michael DÜRNHOLZ a dit…

2 TONNES!
Non, je plaisante... Malheureusement à peine une galette.
L'une de mes toutes premières en provenance de la place Monge.
Cher Antonio, planquons tout ça, dès fois que Raphaël rôde dans notre quartier...

Raphael a dit…

Si quelqu'un en a en trop, je reste preneur, comme pour certaines autres références de l'époque...

Michael DÜRNHOLZ a dit…

Il est clair que j'ai révisé ma position en terme de théières.
Mais de telles merveilles ne s'expriment-elles pas mieux à l'état pur? Je veux dire en zhong.
Qu'en pensez-vous?

Raphael a dit…

Au risque d'en surprendre certains, je pense que les Pu Er anciens s'expriment mieux en théière.
Enfin, tout dépend de ce que l'on appelle théière...
Il y a une certaine raideur en zhong qui me dérange. La lumière est un peu blafarde à mon goût.
Hier, pendant que je postais cet article, je dégustais 5g de galette 13 dans la sorcière.
Autant dire que le résultat était superlatif...

Michael DÜRNHOLZ a dit…

Je n'en doute pas...
La théière est largement à la hauteur du produit.

Anonyme a dit…

Moi aussi, je prefère en théière. Mais c'est clair: il faut une théière à l'hauteur du thé. Et c'est un grand luxe d'en avoir une (ou deux peut-etre :o)

Raphael a dit…

... ou davantage (hihi).

Michael DÜRNHOLZ a dit…

Comme disait Dutronc :
Moi, j'ai un piège à thés, un joujou extra...
Mon zhong en terre offert par un ami chinois, il y a bien longtemps...
Il appartenait, "soit disant", à son arrière Grand-Père.
J'aime cet objet, parce qu'il est beau, affectif, hyper efficace, simple d'emploi (comme un zhong quoi!).
For me, "the" king.
Tu ne savais pas ça mon Raphaël...

Michael DÜRNHOLZ a dit…

T'en fais pas Antonio...
Il faut faire simple et efficace!
Là, j'en connais un rayon!

Michael DÜRNHOLZ a dit…

Tu exagères Raphaël...
A cause de toi, j'ai encore craqué 10g de 13/84. Je n'étais pas seul, mais quand même!

Raphael a dit…

Attends "Monstres sacrés volume 3".
Les nuits seront courtes !

Michael DÜRNHOLZ a dit…

METS-Y, comme on dit de par chez nous!
Je t'attends!