17 décembre 2008




Relief...


Une donnée que j'observe de plus en plus fréquemment est le relief d'un thé, tant en bouche qu'au nez, la capacité à s'exprimer un certain volume qui ne doit pas être confondue avec l'épaisseur.


C'est un peu comme si l'on pouvait tourner autour des arômes et saveurs.


Ne dit-on pas qu'un thé décevant est plat ?


Le volume s'exprime aussi par l'espace occupé en bouche, la manière ont la liqueur va venir tapisser le palais, le rendu du tombé en bouche, comme un corps solide.



Certains grands thés sont très présents en bouche mais leur mâche est aérienne, tout comme leur faculté de disparaitre comme par enchantement tout en laissant un souvenir très présent au palais.


Seules l'observation et la concentration, bref le calme, permettent de remarquer cet aspect du caractère d'un thé.







4 commentaires:

Anonyme a dit…

Belle observation. C’est ce volume ou tridimensionnalité qui distingue, selon moi, un bon Dan Cong, comme le Zhu Yé, d’un Dan Cong « monumental », comme le Song Zhong n.2. Il faut une fois essayer pour comprendre la sensation générale qui procure ces thés mythiques, préparés selon les meilleures règles.

Raphael a dit…

Certes, mais cela suppose un incendie tridimensionnel du compte en banque. Ce qui n'est pas forcément souhaitable en es temps difficiles...
Je me contente donc de petite 3D en comparant les bons thés aux moyens et aux merdes.

geneviève meylan a dit…

Très intéressant cette question du volume , le côté gras aussi et la longueur s'y associent et aussi comment ils se diffusent en effet , ce côté aérien , vaporeux ou alors très terrien, énergisant...

Raphael a dit…

Certains thés semblent tracer cette route en profondeur avec un lointain point de fuite. Ils offrent une élasticité légère mais jamais creuse. Ceux qui ont pu approcher ce vrac 1978 n. 27 savent de quoi je parle. Au début on se dit "tiens, c'est léger" puis on ressent l'emprunt du thé et sa marque interminable.